Création et différentes
dénominations
- En 1873 il est formé à Vincennes avec des batteries des
4e,8e,12e,13e et
25e Régiments d'Artillerie.
- En 1914 il porte le nom de 32e régiment
d'artillerie de campagne (32e RAC).
- En 1923 il sera dissous.
- En 1924 il sera recréé.
- En 1940 il sera dissous le 26 mars 1940.
(32erégiment d'artillerie divisionnaire)
- En 1944 il sera recréé.
- En 1957 il sera dissous.
- En 1957 il sera recréé. (32e régiment d'artillerie
lourde et d'engins ; lourde divisionnaire en 1962)
- En 1999 il est définitivement dissous. (32e
régiment d'artillerie)
Historique des garnisons, combats et
bataille
- En 1876 il tient garnison à Orléans, ville de Jeanne d'Arc.
- En 1881 il fait campagne en Tunisie
(10e batterie)
- En 1914 il part de Fontainebleau, sous le nom de
32e régiment d’artillerie de campagne
(32e RAC). Il appartient à la 5e brigade
d’artillerie de la 38e division
d'infanterie. Il est composé de la 1re,
3e, 7eet 9e batteries puis la
10e, 12e batteries de 155 mm à Orléans; les 4e et 6e batteries
à Fontainebleau.
- Il obtient sa première citation sur l'Yser puis à
Verdun et à La Malmaison en 1917. Deux
autres citations à l'ordre de l'armée en 1918 lui
vaudront la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille
militaire.
Première Guerre mondiale
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
- Le 32e régiment d'artillerie divisionnaire participe
à la Seconde Guerre mondiale au sein de la 10e division
d'infanterie, il sera dissous en 1940.
- Reformé en 1944 partir de groupes F.F.I de Paris, il
participe à la libération de la poche de Royan avec
ses canons de 75 mm et
155 mm court, avant de rejoindre
l'Allemagne. De 1945 à
1956
ses groupes seront disséminés dans plusieurs villes occupées.
De 1945 à nos jours
Insigne de béret d'artillerie
- En 1951, la Straßburgerkaserne, où était basé le
2/32e, est passée sous le contrôle des troupes américaines. Les troupes françaises sont restées
jusqu'en 1956 aux Hohl et Klotzbergkasene.
- D'après les documents, la Klotzbergkaserne était nommée
« Quartier Jeanne d'Arc » et était affectée à l'école
d'application d'artillerie. Dans les années 1950 le commandement du
régiment, chef de corps Colonel de Cointet, et le 1er
groupe étaient logés dans la Hohlkaserne à Idar-Oberstein. Le 2e groupe était
logé à Alterglan, près du camp de Baumholder. Le 3e était stationné à
Wittlich, au nord de Trèves. Ces groupes furent ensuite
regroupés à Pfaffendorf près de Coblence, quartier Jeanne d'Arc, caserne allemande
« Gneisenau1 ».
Ces éléments du 32e RA étaient pourvus d'obusiers de
105 mm de campagne.
- Le 3e groupe du 32e RA participe aux
opérations de maintien de l'ordre en Afrique du nord (Tunisie) de 1956 à
1957.
Dissous puis recréé en Allemagne il changera d'appellation.
- Le 32e RALD (Régiment d'artillerie lourde
divisionnaire) est arrivé à Stetten am kalten Markt, camp du
Heuberg en 1967. Il venait de sa précédente garnison :
Müllheim. Il faisait partie
de la 3e division stationnée en Allemagne commandée par
le général Massu puis par le général de Rougemont
au QG de Baden-Baden. En 1961 à Müllheim, le
32e RALE (devenu RALD en 1962) était commandé par le
colonel Lecouls. À Stetten, il était constitué de 3 groupes
d'artillerie ; le 1er et le 2e groupe
équipés d'obusiers automoteur de 155 mm et le 3e groupe de roquettes
Honest John de 762 mm. Il comprenait en outre une batterie
supplémentaire en tant que régiment divisionnaire qui était la BCAD
(Batterie de commandement de l'artillerie divisionnaire). Cette
batterie, au service de la 3e Division dans son
ensemble, ne possédait ni canons ni missiles mais était équipée de
radars ANPQ4 (qui avaient remplacé les Q10 que la batterie avait à
Müllheim), pour protéger la 3e Division contre les tirs
de mortiers en détectant leurs points de départ donc permettre les
tirs de contre-batterie et de radars SDS (surveillance du sol) pour
repérer dans la profondeur les mouvements de l'ennemi (portée
maximum 30 km sur véhicules et hélicoptères, 5 à 10 km sur
personnels à pieds). En plus de ses deux sections radar la BCAD
(devenue BAD en 1973, Batterie d'Artillerie Divisionnaire)
disposait d'une section topographique destinée à l'équipement
topographique de la zone divisionnaire et une section
météorologique destinée à fournir les éléments aérologiques pour
l'ensemble des régiments d'artillerie de la division. Elle
fournissait aussi les véhicules et moyens radio du Commandement de
l'artillerie de la division en cas d'activation de celle-ci.
Pendant cette période il a eu comme colonels : Delanoy,
Marmier, Niclausse et Cavérivière
- Dans les années 1970, le 32e RA était stationné
à Stetten
près de Sigmaringen. Il desservait des batteries Honest John. Le système Pluton est venu en
remplacement du missile américain Honest John alors déployé
- En 1973, à Stetten, 2 groupes : un groupe "nucléaire"
équipé de HJ.
- Un groupe "classique" à 3 batteries équipées de 105 mm AU 50.
- À ceci s'ajoutait la BCAD/BAD 3 (batterie d'artillerie
divisionnaire).
- Avec 2 sections radar équipées chacune de 2 radars SDS
(surveillance du Sol) et 1 radar Q4 (anti mortiers).
- Une section topographique et une section météo.
- Le Pluton était un blindé de transport et de lancement des
missiles nucléaires tactiques de l'armée de terre française. Le
missile Pluton était en lui-même un système balistique nucléaire à
courte portée, lancé à partir d'une rampe lance-missile montée sur
un châssis chenillé AMX-30 D. Cet équipement a constitué la force de
dissuasion tactique nucléaire française pendant la Guerre froide. Le missile Pluton avait une
portée opérationnelle de 17 à 120 kilomètres, avec une précision de
l'ordre de 150 mètres, ce qui ne
lui permettait pas de frapper au-delà de Allemagne de l'Ouest ou du
territoire français, cette portée limitée a conduit au
développement du missile Hadès, à plus long rayon d'action. Le
temps de mise en batterie opérationnel d'un Pluton est d'environ 15
minutes. Le système balistique nucléaire Pluton était relativement
facile de déploiement, même dans des conditions difficiles, de plus
un drone CT.20 était capable de fournir des
informations de dernière minute sur la cible avant le tir, ce qui
faisait de ce lanceur un système opérationnel rapide et sûr en
opérations. Cette arme fut uniquement utilisée par la France, elle
lui a fourni la possibilité de tirer des vecteurs nucléaires de
courte portée avec une puissance chirurgicale, le tout mobile, et
donc difficilement repérable. Le Pluton fut déployé jusqu'à la fin
des années 1980, dans cinq régiments d'artillerie de
corps d'armées basés dans le nord de la France, chacun étant
équipés de six lanceurs.
- Le 32e régiment d'artillerie de l'armée française
était l'un des cinq régiments d'artillerie français équipés de missiles
nucléaires pré-stratégiques Pluton. Alors qu'il était stationné à Oberhoffen-sur-Moder depuis novembre
1976
près de Haguenau assurant cette mission opérationnelle
jusqu'en 1992. En 1993 le régiment est équipé de canons de
155 mm AUF1 et
rejoint la 7edivision
blindée le poste de commandement (PC) se trouve dans le
Doubs, à Besançon. En 1995 les
hommes du 32e R.A participent aux actions extérieurs
comme en Afrique, au Moyen-Orient et en Ex-Yougoslavie notamment au Mont Igman. Il est
définitivement dissous en 1999.
Chefs de corps
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les
inscriptions suivantes2:
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre
1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Insigne
Son attribut était « La Pucelle ».
La Pucelle : l'emblème du régiment accroché à la poche de
la veste ou de la chemise est constitué :
- De la coupe de l'âme d'un obusier (cercle cranté)
- De Jeanne d'Arc en armure
- Du blason de la ville d'Orléans, le régiment ayant été fondé
dans cette ville. Le nom de pucelle donné à l'insigne vient bien
évidemment de Jeanne d'Arc qui a délivré Orléans en battant les
Anglais.
Personnalités ayant servi au sein du
régiment
Sources et bibliographie
- Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon.
- Historique de l'artillerie française, H. Kauffert.
- Historique du 32e régiment d'artillerie par le Cne
Delcourt.
Notes et références
-
↑ Appelé de la classe
49/2. Service à Wittlich en 1949-1950. Appelé du contingent qui y a
séjourné de novembre 1954 à juillet 1956
-
↑ Décision
n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux
inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des
corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées
et du service des essences des armées, Bulletin officiel des
armées, n°27, 9 novembre 2007
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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