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Lot en état ancien d'avant 1800 !! vendu dans son jus ...
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Un parchemin est une peau d'animal, généralement de mouton, parfois de chèvre ou de veau, qui est apprêtée spécialement pour servir de support à l'écriture. Par extension, il en est venu à désigner aussi tout document écrit sur ce type de support. Il peut aussi être utilisé en peinture, en reliure, dans la facture instrumentale de certains instruments (tambours, grosses caisses) et dans la gainerie d'ameublement.
Succédant au papyrus, principal médium de l'écriture en Occident jusqu'au viie siècle, le parchemin a été abondamment utilisé durant tout le Moyen Âge pour les manuscrits et les chartes, jusqu'à ce qu'il soit à son tour détrôné par le papier. Son usage persista par la suite de façon plus restreinte, à cause de son coût très élevé.
Histoire
Préparation du parchemin, de Jost Amman et Hans Sachs, Francfort-sur-le-Main, Allemagne, 1568.
D'après Pline l'Ancien, le roi de Pergame aurait introduit son emploi au iie siècle av. J.-C. à la suite d'une interdiction des exportations de papyrus décrétée par les Égyptiens, qui craignaient que la bibliothèque de Pergame surpassât celle d'Alexandrie1.
Ainsi, si des peaux préparées avaient déjà été utilisées pendant un ou deux millénaires, le « parchemin » proprement dit (mot dérivé de pergamena, « peau de Pergame ») a été perfectionné vers le iie siècle av. J.-C. à la bibliothèque de Pergame en Asie Mineure.
Le mot parchemin est cité par Paul de Tarse dans le Nouveau Testament de la Bible (2 Tim. 4, 13) : « En venant, rapporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpos, ainsi que les livres, surtout les parchemins »
« Echarnage et ponçage du parchemin, sur la herse ».
Un parchemin enluminé moderne : le diplôme du prix Nobel de physique de Pierre et Marie Curie (1903).
Les peaux animales sont dégraissées et écharnées pour ne conserver que le derme. Par la suite elles sont trempées dans un bain de chaux, raclées à l'aide d'un couteau pour ôter facilement les poils et les restes de chair, et enfin amincies, polies et blanchies avec une pierre ponce et de la poudre de craie. Une fois la préparation achevée, on peut distinguer une différence de couleur et de texture entre le « côté poil » (appelé également « côté fleur ») et le côté chair. Cette préparation permet ainsi l'écriture sur les deux faces de la peau. Selon l'animal, la qualité du parchemin varie (épaisseur, souplesse, grain, texture, couleur…).
Le parchemin est découpé en feuilles. « D'après les calculs effectués, à partir des dimensions du rectangle de parchemin obtenu d'une peau de mouton, les manuscrits de grands formats, d'une hauteur supérieure à 400 mm et de 200 à 250 folios, nécessitaient 100 à 125 peaux de mouton ». Copier une Bible complète nécessitait 650 peaux de moutons, d'où le prix élevé de sa copie.
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