C1 Gustave AIMARD. LA LOI DE LYNCH. Editions Dentu sans date (fin XIXe), EPUISE EN LIBRAIRIE, broche, format 12*18.5 cm, 464 pages. Couverture ILLUSTREE. coiffes et coins plats un peu touches, leger creux tranche dorsale, autrement BON ETAT, NON REEDITE en francais a l'heure actuelle Vers les trois heures du soir un cavalier revêtu du costume mexicain, suivait au galop les bords d'une rivière perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux méandres lui faisaient faire des détours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l'oeil au guet afin d'être prêt à tout événement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s'il eût eu hâte d'atteindre le but de son voyage ... Gustave Aimard (1818-1883) a été, avec Eugène Sue et Paul Féval, un des romanciers les plus féconds et les plus populaires du XIXe siècle. Sa spécialité : les romans de l'Ouest américain, à la manière de Fenimore Cooper. Engagé très jeune comme mousse, il a passé une partie de sa jeunesse en Amérique du Sud. La légende veut qu'il ait mené une vie de nomade au milieu des fauves, côte à côte avec les Indiens. Attaché par deux fois au poteau de torture par les Apaches, il aurait été vendu comme esclave en Patagonie. Chasseur, trappeur, un peu bandit peut-être, il a poursuivi ses voyages en Turquie, puis dans le Caucase. De retour à Paris, il est officier de la garde mobile, en 1848, avant de repartir aux Amériques où on le retrouve dans l'aventure de la Sonora, avec le comte Raousset-Boulbon, improbable condottiere qui veut se tailler un royaume au Mexique. Revenu en France, il se lance dans la littérature populaire les souvenirs de ses aventures le servent. Son premier roman, Les Trappeurs de l'Arkansas (1858), rencontre un succès qui se renouvellera avec une soixantaine de livres pendant vingt-cinq ans. Publiés d'abord dans Le Moniteur, La Presse, La Liberté ou Le Voleur, ils sont aussitôt repris en volume et connaissent, jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre, un nombre incalculable de rééditions et d'adaptations, y compris au théâtre et par la bande dessinée. |