Les Musées d'Extrême-Orient de Bruxelles situés à Laeken (Bruxelles-ville) font partie des Musées royaux d'art et d'histoire.
Ils sont composés de trois édifices surprenants dans le paysage bruxellois : la Tour Japonaise, le Pavillon Chinois et le Musée d’Art japonais, véritables curiosités architecturales significatives de la fascination des Européens du début du XXe siècle pour la Chine et le Japon dont certains éléments artistiques auront une forte influence exprimée notamment par l’Art nouveau.
Elle se trouve plus précisément dans le quartier du Mutsaard, souvent surnommé le quartier des pagodes ou de la tour-japonaise du à la présence de ces monuments dans celui-ci.
Ces constructions, mélange de techniques locales et d’éléments importés, érigées en lisière du domaine royal de Laeken, font partie de réalisations suscitées par le roi Léopold II, qui avait le projet de construire toute une avenue bordée de monuments représentants les différents styles exotiques.
Le Pavillon chinois, construit quelques années plus tard pour devenir un restaurant de luxe (ce qu’il ne sera jamais), reçoit des décorations intérieures qui, ainsi que le kiosque, dans un souci d’authenticité, sont exécutés à Shanghai.
Ces parties chinoises (en bois) ont été achetées par le Roi Léopold II après l'Exposition de Paris.
Elles ont été fabriquées dans l'orphelinat de T'ou Sè Wè, école très connue qui participa à de nombreuses expositions était tenue par des pères Jésuites et peu de Belges savent que ce pavillon vient de cet orphelinat où avait quelques années plus tard été placé le petit Tchang (ami de Hergé, un des personnages de l'album Le lotus bleu).
Actuellement cette école est fermée mais un musée fut créé et on y trouve les documents, maquette et plans du pavillon dessins des décorations (texte en français) ainsi que les photos de la réalisation des colonnes sculptées et surtout les échanges de courriers avec le Roi Léopold II pour la création de ce Pavillon chinois à Laeken et aussi la photo de Tchang, de ses œuvres et sa bibliographie...
Les deux bâtiments, devenus propriété de l’État en 1921, présentent aujourd’hui des collections de porcelaines décoratives réalisées pour l’exportation vers l’Europe et provenant du Japon du milieu du XVIIe siècle au milieu du XVIIIe siècle et de Chine de la seconde moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle.
De Musea van het Verre Oosten in België behoren tot de Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis en zijn een geheel van drie Aziatische gebouwen op het koninklijke domein van Laken, Brussel: de Japanse Toren, het Chinees Paviljoen en het Museum voor Japanse Kunst. Zij werden aan het begin van de 20ste eeuw in opdracht van koning Leopold II ontworpen door Alexandre Marcel. In hun interieurs herbergen zij kunstschatten uit China en Japan.
Het feeërieke interieur van het Chinees Paviljoen werd ontworpen als een luxueus restaurant, maar werd nooit daarvoor gebruikt. De aankleding bestaat, net zoals de buitenkant, uit een exuberante vermenging van Europese elementen en chinoiserieën. In de vitrines wordt een uitgebreid overzicht gebracht van de Chinese exportceramiek die in de 17de en 18de eeuw op grote schaal naar Europa werd uitgevoerd om er de woonkamers van vorsten, edellieden en gegoede burgers te verfraaien.