● Isidore Geoffroy SAINT-HILAIRE -- (Paris 1805 -- Paris 1861) ● Zoologiste français.L.A.S - Port Marly, 25 août 1854
3p in-8 (13x20cm env.)
Extraits :
" Monsieur,
Quand vous avez pris la parole, je savais à l'avance que j'allais entendre un discours plein d'esprit et bien mieux encore, plein de coeur ;
que je sortirais de l'Institut charmé et ému. J'ai été (…) touché du passage où le nom de mon père** et le souvenir d'une de mes parentes sont si bien rappelés (…). Il y a deux autres parties de votre discours dont je veux aussi vous remercier (…). La soeur de Mlle de Vaugrigneuse a été l'institutrice de Mad. Geoffroy Saint Hilaire, ayant passé sept ans chez M. Blacque, et elle est restée la meilleure amie de son élève (…). Elle serait venue, si elle avait pu savoir, de Bayonne pour entendre de telles paroles ! (…). Comme tous ceux qui aiment Michel Ney et le Duchesse d'Elchingen n'auraient-ils pas été profondément touchés de la fin de votre discours. Dans la douleur profonde où est plongée la Duchesse, vous aurez su (…) faire arriver des paroles qui lui seront douces et salutaires (…). Je ne suis plus depuis trois ans ni inspecteur général ni conseiller de l'Université, j'ai quitté l'une de ces fonctions, l'autre m'a quitté par suite de la nouvelle organisation (…)"
* son père Etienne Geoffroy Saint Hilaire (1772-1844), également naturaliste et zoologiste de grand renom.
Isidore Geoffroy Saint Hilaire poursuivit l'activité et l'oeuvre de son père : il devint membre de l'Académie des Sciences en 1833, enseigna à la faculté des Sciences de Paris, à celle de Bordeaux, au Muséum d'Histoire naturelle, il devient inspecteur-général des universités en 1844 et membre du conseil royal pour l'instruction publique en 1845, il fut le président de la Société impériale zoologique d'acclimatation à sa création par Napoléon III en 1854. C'est son propre fils Albert (1835-1919) qui à son tour dirigera le jardin d'acclimatation.
Très bel état de conservation Envoi soignéInformation complémentaire sur le signataire de ce document :
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire est le fils du naturaliste et zoologiste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844) et de Pauline Brière de Mondétour, fille de Isidore-Simon Brière de Mondétour (1753-1810). Il est né le 16 décembre 1805 au 33, rue de Seine à Paris. Sa naissance est notamment déclarée par Frédéric Cuvier, ami de la famille. Isidore est l'ainé de deux sœurs jumelles nées le 5 décembre 1809 à Paris.
Très tôt, il montre son aptitude pour les mathématiques, mais, finalement, il s'oriente vers l'histoire naturelle et la médecine. En 1824, il devient assistant-naturaliste de son père.
Il poursuit l'œuvre de son père qui avait étudié et classé de nombreuses monstruosités comme la célosomie, la cyclopie, l'anencéphalie, les monstres doubles en précisant la classification. Il nomme cette science tératologie.
De 1832 à 1837, il publie son œuvre principale sur la tératologie, Histoire générale et particulière des anomalies de l'organisation chez l'homme et les animaux.
En 1829, il prend en charge les cours de son père consacrés à l'ornithologie. Durant les trois années qui suivent, il enseigne la zoologie et la tératologie à l'École pratique. Il devient membre de l'Académie des sciences en 1833. En 1837, il enseigne à la faculté des sciences de Paris et, l'année suivante, se rend à Bordeaux pour y organiser une faculté du même genre.
Il devient successivement inspecteur de l'Académie de Paris en 1840, puis professeur au Muséum national d'histoire naturelle. Après le départ de son père en 1841, il est inspecteur-général des universités en 1844 et membre du conseil royal pour l'instruction publique en 1845. À la mort d'Henri-Marie Ducrotay de Blainville (1777-1850), il est nommé professeur de zoologie à la faculté des sciences.
C'est le 6 octobre 1854 qu'a lieu l'inauguration de la Société impériale zoologique d'acclimatation5, dont il devient le président. L'empereur Napoléon III offre 19 hectares dans le bois de Boulogne. La Société se propose alors de concourir à l'introduction, à l'acclimatation et à la domestication des espèces d'animaux utiles ou d'ornement, au perfectionnement et à la multiplication des races nouvellement introduites ou domestiquées. Après l'empire, le programme d'étude s'étend aux végétaux. Les événements politiques amènent une modification du nom de la société en Société nationale d'acclimatation de France.
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire meurt le 10 novembre 1861 au 55, rue Cuvier à Paris (5e arrondissement).
C'est le fils d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire et de son épouse Louise Blacque-Belair (fille de François-Charles Blacque-Belair), Albert Geoffroy Saint-Hilaire (1835-1919), qui dirigera le jardin d'acclimatation.
Principaux travaux
En dehors des travaux sus-mentionnés, il est l'auteur de :
Principes de philosophie zoologique, Paris : Pichon et Didier, 1830
avec Adrien Antelme, Galerie zoologique ou exposé analytique et synthétique de l'histoire naturelle des animaux: sous la direction d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Bibliothèque universelle de la jeunesse, 1837
Essais de zoologie générale, ou de mémoires et notices sur la zoologie générale, l'anthropologie et l'histoire de la science, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1841, in-8°, XV-II-518 p.
Vie, travaux et doctrine scientifique d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, P. Bertrand, 1847.
Acclimatation et domestication des animaux utiles, 18497
Lettres sur les substances alimentaires et particulièrement sur la viande de cheval, 1856
Histoire naturelle générale des règnes organiques, 1854-1862, en 3 volumes, qu'il n'aura pas le temps d'achever.
« Sur des femelles de faisans à plumage de mâles », in Mémoires du Muséum d'histoire naturelle, vol. 12, Paris : Dufour, 1825
Distinctions
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire est membre de l'Ordre national de la Légion d'honneur8 :
Chevalie de la Légion d'honneur le 29 avril 1836 ;
Officier de la Légion d'honneur le 15 avril 1845 ;
Commandeur de la Légion d'honneur le 13 août 1861.
Hommage
Une des sculptures en bas-relief, toujours visibles, ornant la façade du bâtiment de 1907 ayant hébergé les services vétérinaires des abattoirs de Vaugirard, au 106, rue Brancion à Paris, lui rend hommage, représentant son visage de profil.
Source : wikipédia
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