AVIONS / MOTEURS / GAZOGENES / ETC
VOIR HISTORIQUE ETONNANTE SUR CET INGENIEUR CI APRES LE § DESCRIPTION
DESCRIPTION
ANNEE 1920
FORMAT A4
A ETE PLIEE
LETTRE COMPLETE ET SIGNEE
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
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HISTORIQUE
SOURCES
https://www.usinenouvelle.com/article/la-belle-mecanique-francaise-a-de-l-avenir.N1864867
De l’artisanat à l’industrie
Salmson fut l’un des premiers motoristes des avions militaires de la Grande Guerre et connut alors une forte expansion, d’autant que dès 1915, il fabriqua des avions complets. Salmson participa aussi à la mise au point de méthodes de fabrication et de contrôle qui permirent de fabriquer rapidement des matériels de précision à de très grandes cadences. En moins de deux ans l’aéronautique passa de l’artisanat à l’industrie. Ainsi, Salmson, qui en 1913 fabriquait 8 moteurs par mois avec 50 employés dans un atelier de 3 000 m², atteindra 650 moteurs et 200 avions par mois avec plus de 7 000 employés répartis dans deux usines totalisant 72 000 m². Un outil de production performant qui se retrouva très vite surdimensionné la paix revenue.
Salmson poursuivit à régime réduit la production de moteurs aéronautiques, mais cessa officiellement celle des avions, qui fut confiée à la société Aviation Béchereau. Des licences de construction furent aussi accordées, par exemple au japonais Kawasaki en 1925. L’aventure aéronautique de Salmson cessa définitivement en 1954.
Heureusement, pour contrebalancer la chute des commandes militaires en 1919, Salmson avait eu l’idée de se diversifier vers l’automobile. Ainsi sortit le Cyclecar GN en 1920 qui était équipé d’un petit moteur Emile Petit à refroidissement par eau. La marque avec le radiateur orné d’une croix de Saint-André était née. Positionnée sur le marché des voitures sportives à ses débuts, la marque s’orienta vers les voitures de grand tourisme après la crise de 1929. Constructeur complet, Salmson fabriquait à la fois ses châssis, ses moteurs et ses carrosseries. Une activité qui dura jusqu’au milieu des années 50, avant de péricliter. On lira avec intérêt l’ouvrage, Salmson, la belle mécanique française paru aux éditions ETAI, de Claude et Laurent Chevalier, consacré à cette aventure industrielle à la fois aéronautique et automobile.
Retour aux sources
Restait l’activité originelle dans le domaine des pompes, que Salmson compléta en 1954 en achetant à la société suisse Perfecta la licence des circulateurs à rotor noyé pour les installations de chauffage. Ce nouveau départ fut marqué par une délocalisation de la production… à Laval en Mayenne où une usine de 15 000 m² fut ouverte en 1961.
Filiale du groupe allemand Wilo depuis 1984, Salmson est toujours actif dans les domaines de l’adduction d’eau, de l’assainissement et du génie climatique. Et fidèle à ses gènes elle ne cesse d’innover. Elle vient par exemple d’annoncer Priux Master, un circulateur à haut rendement, répondant à l’ensemble des exigences de la directive ErP.
Voir aussi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salmson