● Gustave TERY - (Lamballe 1870 - Paris 1928) ●
Journaliste français.
L.A.S - (Paris), 220 rue du Faubourg Saint Honoré
1p in-8 - (13.5x18cm env)
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Bel état global de conservation, pliures (papier un peu froissé)
Envoi soigné / protégé
Informations complémentaires concernant le signataire de ce document :
Il est le fils d'Édouard Téry, régisseur, et de Victorine Guyomar.
Normalien et agrégé de philosophie, il enseigne pendant sept ans avant d'être révoqué par le ministère de l'Instruction publique.
Il exerce à Carcassonne de 1895 à 1898, puis de 1898 à 1899 au lycée de Laval. Il prend ensuite des congés de 1899 à 1903. Il rejoint ensuite le lycée de Roanne.
Attiré par le journalisme, il fonde en 1904, avec l'ex-collaborateur de L'Aurore Urbain Gohier le journal L'Œuvre, mensuel puis hebdomadaire indépendant.
S'affirmant dans les grandes lignes proche des socialistes et des anticléricaux, L'Œuvre de Gustave Téry rejoint sur la question antisémite le nationalisme intégral prôné par l'Action française de Charles Maurras. En 1911, L'Œuvre participe amplement à la campagne visant notamment Marie Curie. Téry y dénonce les scandales de l’époque, attaque Aristide Briand, Léon Daudet et bien d’autres. En 1915, devenu quotidien, le journal soutient le pacifisme et devient en quelque sorte le porte-parole officieux du Sinn Féin. Après le traité anglo-irlandais du 6 décembre 1921, il défend l'État libre par esprit démocratique et antimilitariste.
Gustave Téry publia le roman Le Feu d'Henri Barbusse, malgré la censure, et fit campagne pour la création d’une Société des Nations.
Il partage la vie d'Annie de Pène. Il est le père de Simone Téry.
Il meurt le 21 juin 1928 en son domicile dans le 16e arrondissement de Paris3, et, est inhumé au cimetière du vieux bourg de Pléneuf-Val-André. À Lamballe, une rue et un collège ont autrefois porté son nom.
Principales publications
Monsieur Gustave Téry, réponse à Charles Péguy dans les Cahiers de la quinzaine, 1902 [lire en ligne [archive]].
Laïcisons la Franc-Maçonnerie ! Réponses d'un Provincial à Louis de Montalte, 1904.
Jean Jaurès, 1907 [lire en ligne [archive]].
Aristide Briand dit Aristide-le-cynique, 1909.
Nos bons apôtres, comédie en 3 actes, Paris, Petit-Théâtre, 12 mai 1910.
L'Union sacrée, nouveaux petits morceaux de Charles Maurras et Léon Daudet, choisis par Gustave Téry, 1918.
Les Allemands chez nous, recueil d'articles parus dans L'Œuvre, 1918 [lire en ligne [archive]].
Briey, recueil d'articles parus dans L'Œuvre, 1919.
L'École des garçonnes, recueil d'articles parus dans L'Œuvre, 1923 [lire en ligne [archive]].
Pour la patrie, s. d.
Les Divorcés peints par eux-mêmes, mille et une confessions recueillies par Gustave Téry, s. d.
Source : Wikipedia
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